Profession : | Aide soignante et interprète Tamil-Français |
Fonctions associatives : | Membre de Recif Membre de la CICM Présidente de l’association «Solidarité avec les femmes tamils» |
Née le 20 juillet 1977, j’arrive en Suisse en 1999. Je suis désormais mariée et mère de trois enfants (l’ainée 22 ans à l’UNIGE, la suivante 19 ans à l’UNINE et le cadet 15 ans en 11ème Harmos).
Je suis une personne sympathique, sociable, avec beaucoup d’empathie et dynamique. J’ai commencé en 2003 dans un restaurant. En parallèle, je m’inscris à l’association RECIF afin d’apprendre la langue française, ainsi que des activités sociales et du bénévolat. Ceci m’a permis de prendre confiance en moi et de m’intégrer dans notre région.
En 2019, je collabore avec le COSM en qualité d’interprète pour les langues française et tamil. La même année, je suis la formation «auxiliaire de santé». Actuellement, je travaille dans un EMS médicalisé à La Chaux de fonds.
En 2022, je reçois le prix salut étranger, et je participe au livre « Migration voix de femme », un témoignage de Nicole von Kanel.
Je suis également présidente dans l’association « Solidarité avec les femmes Tamils ». Le but de notre association est de s’intégrer dans le pays résident ainsi que de vivre avec les autres. Un autre but est de pouvoir venir en aide aux personnes de notre communauté au Sri Lanka, blessées par la guerre civile, désavantagées physiquement et ayant une difficulté à trouver du travail ou à faire des études.
Je suis une personne persévérante et je travaille de manière acharnée pour atteindre les objectifs fixés.
J’ai été élevée par la société chaux-de-fonnière. Aussi, je voudrais partager toutes les bonnes choses que j’ai apprises pour manifester ma reconnaissance envers la cité horlogère. De plus, je voudrais être un exemple pour les personnes immigrées et, par là, pouvoir inspirer les personnes ayant du potentiel. Je saisis toutes les opportunités qui surviennent ; c’est ainsi que la politique est parvenue jusqu’à moi. C’est non seulement mon travail, mais également les relations acquises qui m’ont élevée au niveau que j’ai atteint aujourd’hui. Lorsque je partage, je ne ressens que du positif. Je voudrais donc continuer à être serviable envers les immigré·es en difficulté afin de mieux les intégrer.
« C’est grâce à la grande nature du travail qu’on obtient un sentiment de fierté d’aider les autres »