«  Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal, c’est le courage de continuer qui compte.  » Notre conseiller fédéral a repris hier cette citation de Winston Churchill. Le non à la réforme «  Prévoyance vieillesse 2020  » fait mal. Nous avons lutté, nous avons souffert et, in fine, nous avons malheureusement perdu  ; 3 % nous auront manqué. Malgré cela, je suis fier de notre parti : de notre base jusqu’à nos conseillers fédéraux, nous nous sommes battus pour un OUI à la réforme des retraites, un OUI en faveur de l’AVS. Merci pour cet engagement sans faille.

 Et maintenant, quelle sera la suite  ? Il est clair que le PS, en qualité de parti de l’AVS, devra continuer à porter la plus importante et la plus solidaire de nos assurances sociales. Mais il est clair également que c’est maintenant aux opposant-e-s à cette réforme de mener le bal. Ils ont mené une campagne de destruction, empreinte d’hypocrisie, de contradictions et de demi-vérités. Comment pourront-ils, dès lors, construire un projet équilibré, social et finançable  ?

Notre rôle, en tant que socialistes, est de défendre les rentières et les rentiers, les femmes et les personnes ayant de petits revenus. Nous défendons l’AVS  !

Nous avons démontré que nous sommes prêts à faire des compromis. Mais nous n’accepterons pas de démantèlement  :

  • Pas d’augmentation de l’âge de la retraite au-delà de 65 ans.

  • Pas de baisse des rentes.

  • Pas de hausse de l’âge de la retraite des femmes à 65 ans sans compensations.

Un projet qui franchirait ces lignes rouges serait frontalement combattu et nous nous assurerons que le peuple puisse avoir le dernier mot.

Christian Levrat,
président du PS Suisse et conseiller aux États (FR)

2017-09-26