« La discrimination salariale, la faible rémunération des métiers « typiquement féminins » et le travail de « care » visant à prendre soin d’autrui non rémunéré conduisent à des écarts de revenus importants pour les femmes », déclare la conseillère aux États socialiste Élisabeth Baume-Schneider (JU). « AVS 21 conduirait à une diminution de rente de 1'200 francs par année pour elles, ce qui est inacceptable. »
Les compensations apportées à l’augmentation de l’âge de la retraite sont largement insuffisantes. « L’AVS est censée garantir un niveau de vie décent après la retraite. AVS 21 ne le fait pas : pas de flexibilisation correcte de l’âge de la retraite, et les femmes de la génération transitoire n’obtiennent que des miettes », précise la conseillère nationale socialiste Brigitte Crottaz (VD).
La majorité de droite du Parlement est en décalage complet avec la population. La réforme adoptée aujourd’hui est inacceptable. Le PS se rallie à l’Union syndicale suisse et soutiendra le référendum contre AVS 21.