Comme dans de nombreuses communes neuchâteloises, la prochaine séance du Conseil général du Locle est annulée en raison de la crise sanitaire liée au Coronavirus. Nous vous informons cependant des différentes interventions des membres PS du législatif. Vous trouverez également des interventions interpartis concernant des dossiers liés à la circulation et au parcage qui demandent au Conseil communal de s’expliquer sur son inaction en la matière. Cette léthargie, qui confine à une hibernation (volontaire ?) de plusieurs années, est préjudiciable au quotidien de nombreux habitants·e·s du Locle.

Interpellation de M. Pascal Wurz et consorts (PS)

Le Locle, un désert policier le dimanche ?

Comment s’adresser à la police le dimanche, pour par exemple, faire déplacer une voiture mal stationnée qui vous empêche de passer ?

En principe, c’est les agents de la sécurité publique qui sont en charge du trafic dormant. Malheureusement le dimanche leur téléphone reste muet. Pas de message, pas de déviation, il ne reste qu’à nous débrouiller.

Le téléphone du poste de gendarmerie du Locle vous signale qu’il est fermé et que, pour les urgences, il faut composer le 117. Si votre cas n’est pas urgent, vous pourrez prendre rendez-vous dès 08 h 00 le lundi matin.

Le poste régional de Bonne-Fontaine vous délivre à peu près le même message.

Bien que ce soit un peu exagéré pour le cas qui nous occupe, en composant le 117, il est répondu qu’il n’y a de patrouilles que pour Police secours et que rien ne peut être fait pour résoudre le problème.

La voiture mal stationnée est toujours là et vous ne pouvez toujours pas passer. Patience donc, lundi n’est pas loin.

Le Conseil communal peut-il nous donner la marche à suivre pour résoudre un tel cas de figure ?

Ne pourrait-il être envisagé de mettre en place une déviation téléphonique vers un autre service capable de résoudre ce problème ?

Ne devrait-il pas y avoir un service de piquet régional pour le service de la sécurité publique ?

Motion de Mme Anne-Catherine Frutschi Lancaster et consorts (PS)

Le Locle à Swissminiatur

Le groupe socialiste demande au Conseil communal d’étudier la possibilité de créer une réplique de l’Hôtel de ville du Locle pour le parc Swissminiatur à Melide au Tessin.

Par cette réalisation, le groupe socialiste souhaite une nouvelle fois porter nos couleurs communales loin à la ronde !

Quel meilleur endroit que Swissminiatur ? En effet, le Tessin est l’une des régions les plus touristiques de Suisse. Pouvoir faire partager la beauté de notre Hôtel-de-ville au sein de ce parc serait un réel atout touristique pour notre région !

Une très grande majorité de la population suisse visite ce parc lors d’un voyage au Tessin. Il en est évidemment de même pour les touristes étrangers qui visitent la partie méridionale de notre pays.

Dernièrement, en 2018, c’est le château de Rapperswil qui a été inauguré. Les répliques actuelles vont de la ferme Appenzelloise à la Cathédrale de Zurich en passant par le château de Chillon. Il est donc clair que l’Hôtel-de-ville du Locle s’intégrerait parfaitement dans ce parc.

Pour tous ces arguments, nous demandons au Conseil communal d’entreprendre les démarches nécessaires afin de pouvoir démontrer les atouts de notre proposition aux responsables du parc Swissminiatur.

Des espaces nécessaires à la construction de notre Hôtel-de-ville sont encore disponibles au sein du parc et si nous voulons être plus ambitieux, nous avons même la possibilité de proposer l’ajout de la chute du Saut-du-Doubs et du Régional des Brenets.

Par cette motion, le groupe socialiste souhaite apporter un sentiment de fierté pour les Loclois et Locloises en mettant notre ville en valeur sous une forme originale dans une zone touristique importante !

Question de M. Pascal Wurz (PS)

Marche du 1er Mars

Le groupe socialiste constate avec surprise et étonnement que la ville du Locle ne figure pas parmi les sponsors dans le programme de la marche du 1er Mars. Les villes du canton sont présentes dans ce programme, de nombreuses institutions cantonales y figurent, Le Locle brille par son absence. Le groupe socialiste se pose donc légitimement la question de cette absence, ou de cette erreur, ou de ce dysfonctionnement dans la communication, mais il n'ose pas croire à un retrait volontaire de cette manifestation. Le groupe socialiste attend une explication dûment justifiée.

Interpellation des membres de la commission financière

Plan de stationnement

Au vu du manque de communication de la part du Conseil communal, la Commission financière se voit dans l’obligation de déposer une interpellation afin d’obtenir des réponses concrètes quant au plan de stationnement en ville du Locle.

Pour rappel et comme souhaité par la majorité du législatif, ce plan ne doit pas se limiter à la pose de quelques horodateurs dans l’hyper-centre-ville, mais bien englober l’ensemble de la ville avec l’instauration d’un système de macaron (favorable aux habitants et aux commerces).

Cette nouvelle stratégie a été réclamée à maintes reprises par l’ensemble des partis politiques, que ce soit lors des séances du budget/des comptes ou lors de diverses interpellations. Beaucoup de promesses ont été formulées mais dans les faits, rien ne semble évoluer. Cette situation n’a que trop duré et n’est plus acceptable.

La dernière fois que le sujet a été évoqué, c’est-à-dire fin 2019, le Conseil communal a tenté de rassurer le législatif en annonçant une présentation début 2020. Cela de façon à mettre en application le plan lors de l’été 2020, à l’instar de la ville de La Chaux-de-Fonds.

Parallèlement et dans le but d’améliorer les finances communales, la Commission financière a fait part de son souhait au Conseil communal d’être intégrée à la discussion afin de suggérer d’éventuelles modifications et ainsi augmenter les chances du rapport devant le Conseil général.

Il a donc été proposé à la Commission financière de participer, en même temps que la Commission de circulation, à la présentation dudit rapport. Une date de rencontre devait être agendée fin février ou début mars.

Le constat à la mi-mars est que la Commission financière n’a toujours pas reçu d’invitation et la Commission de circulation n’a toujours pas été convoquée (et ce depuis novembre 2018).

Cette interpellation se bornera aux questions suivantes :

  • Où en est le plan de stationnement ?
  • Quand sera-t-il présenté aux commissions concernées ?
  • Quand est-il prévu de le présenter au législatif ?
  • Sera-t-il mis en place, comme annoncé, en même temps que celui de la ville voisine ? Si non, pourquoi ?

Interpellation interpartis (Les Verts par M. Romain Vermot et PS par M. Gérard Santschi)

Sauvez le Quartier Neuf (3ème tentative)

En mars 2016, la société Transitec a présenté son rapport sur un concept de circulation routière en ville du Locle. Celui-ci met en lumière des dysfonctionnements liés au trafic et énumère les mesures à appliquer rapidement dans quatre zones bien définies, à savoir : les Eroges-Billodes, les Calame-Molière-Jeanneret, la Combe-Sandoz ainsi que le Quartier Neuf.

Si des dispositions ont été prises dans les deux premières zones, absolument rien n’a été entrepris pour le secteur Combe-Sandoz/Quartier Neuf, et cela malgré trois interpellations relatives à ce sujet.

Le rapport dénonce entre autre, l’important trafic de transit (+500 véhicules/heure), le manque de sécurité et d’aménagements pour les piétons ainsi qu’un marquage non conforme pour une zone 30.

Dans les faits, nous pouvons constater que, pour un quartier familial, il ne fait pas bon être piéton :

  • La zone étant limitée à 30 km/h, les passages cloutés sont inexistants. Le piéton n’a pas la priorité et rares sont les automobilistes qui daignent s’arrêter. À certaines heures, pour traverser la rue, il faut presque obligatoirement forcer le passage.
  • La Combe-Sandoz est totalement dépourvue de trottoir. Si, aux heures de pointe, arpenter la rue est un exercice risqué par beau temps, cela se transforme en véritable cauchemar par temps hivernal lorsque des tas de neige jonchent les deux côtés de la chaussée.
  • La configuration du Quartier Neuf est telle que les trottoirs perpendiculaires à la rue de la Concorde (où se concentre la majeure partie du trafic) s’arrêtent brutalement sur celle-ci sans aucune continuité. Les piétons étant masqués par l’angle des maisons, ils sont complètement invisibles pour les automobilistes tant qu’ils ne se sont pas engagés sur la chaussée.

Mais la problématique ne concerne évidemment pas uniquement les piétons. La configuration des lieux n’est absolument pas prévue pour supporter autant de trafic et encore moins le passage régulier de poids-lourds. Cette situation, surtout à la hauteur du carrefour Combe-Sandoz/Concorde, génère des blocages complets de la circulation, des marches arrière intempestives, des coups de klaxon, des insultes et parfois des accidents. Aussi le problème s’étend également aux rues de l’Industrie et du Progrès qui servent de court-circuit aux éventuels embouteillages se créant à l’extrémité Est de la Concorde.

Le rapport Transitec ne se limite pas à un simple constat de la situation. Il étudie en détail de nombreuses solutions et propose des objectifs concrets. À moindre frais, il suggère par exemple, la mise en place d’une zone de rencontre (20 km/h, à l’image du Crêt-Vaillant), le réaménagement des espaces publics, l’amélioration du marquage, la modification du sens de circulation ou encore la suppression du trafic à certaines heures de pointe.

Lors de l’interpellation verte en septembre 2018, le Conseil communal a répondu qu’une étude était en cours et que des mesures seraient prises prochainement.

La question étant : Pourquoi absolument rien n’a été entrepris alors que des solutions simples et peu onéreuses existent ?

Cela fait maintenant quatre ans que le rapport a été publié et nous avons l’impression que le Conseil communal peine à prendre son courage (politique) à deux mains.

Alors oui, nous sommes conscients que les problèmes de circulation sont inhérents à l’ensemble de la ville mais les rues en question sont considérées comme un réseau de desserte de quartier et non comme un réseau principal. Il est donc important d’empoigner immédiatement cette problématique, et de protéger la population avant que les habitants fuient cette zone ou qu’un grave accident survienne.

2020-03-14