Intervention lors du congrès du 10 mai 2016 sur HNE
Je me permets de prendre la parole pour vous livrer mon sentiment.
Tout d’abord, j’ai lu avec attention tout ce qui nous a été remis, mais cela ne me permet pas, pour l’instant, de changer d’avis, même si je reconnais une véritable recherche pour équilibrer, trouver des solutions efficientes, apaiser, en mettant le bien du patient au centre de nos préoccupations !
Pour moi la variante 3, avec 2 hôpitaux réunissant les soins de bases et en réseaux, avec une répartition des spécialisations plus pointues me semble encore la meilleure solution… et la plus économique !
Je ne suis pas convaincue par les économies projetées (construction d’un nouvel hôpital…)
et encore moins par l’attrait d’un hôpital de soin de réadaptation pour amener des médecins à s’installer dans le Haut.
Je suis encore moins sûre que cet hôpital CTR verra le jour.
Je me suis engagée à soutenir l’initiative lancée dans le haut parce qu’elle correspond à ma vision actuelle d’un hôpital, mon engagement n’est pas électoraliste, mais il est motivé par ma conviction que c’est la meilleure solution pour les Montagnes et pour HNE, et je ne changerai pas d’avis si nous n’avons pas de réponses très satisfaisantes à nos interrogations.
Je dois vous dire que les Montagnes neuchâteloises sont blessées par toutes ces promesses non tenues, ces faux projets, le démantèlement de l’hôpital du Haut et je vous garantis que faire campagne pour les élections communales dans ce climat est extrêmement difficile.
Je ne comprends pas les raisons qui poussent le PSN à demander un vote de positionnement dans ces circonstances.
Si nous prenons position, même simplement afin d’approfondir, afin de trouver des réponses à nos légitimes questions, le PSMN aura du mal à survivre à l’abandon du site de soins aigus dans les Montagnes neuchâteloises.
Cela fait des années que nous nous battons pour son maintien, voir son renforcement et nous ne pouvons, en tant que Socialiste, accepter sa fermeture pure et simple !
Et ce n’est ni du sentimentalisme, ni du régionalisme obtus, ni un débat stérile !
Monique Gagnebin